Chatomat

Chatomat ça évoque pour moi une laverie automatique, un séchoir et un chaton à l’intérieur entrain de tourner les papattes contre la vitre, l’air désabusé, comme dans les dessins animés. En réalité, le nom est un hommage au restaurant de Inaki Aizpitarte, le Chateaubriand : château-brillant, chato-mat, vous suivez ?
On en a beaucoup entendu parlé de cet endroit, notamment parce qu’ils ont reçu le prix du fooding 2012 de la meilleure table. Alors entre la vingtaine de couverts et le buzz, il faut s’armer de patience pour avoir une table.
On découvre donc un lieu sobre, sans fioriture et en effet assez petit.
Service discret, carte courte, plats de saison.
Huîtres en amuse bouche, saupoudrées de cumin et petits toasts au beurre.
En entrée, le foie gras poêlé confit de pomme est très bon, une cuisson parfaite, c’est délicieux.
Mon choix s’est porté sur la volaille, très tentée par l’accompagnement, la semoule à la truffe. J’ai été très déçue : la volaille était encore rosée, la semoule insipide (s’agit il bien de truffe dont on parle ?) et très liquide.
J’aurais du opter pour les Saint Jaques, accompagnées de purée de potimarron, un plat excellent.
En dessert, la mousse au chocolat banane est plutôt compacte (un peu trop), bien chocolatée, et le smoothie à la banane se marie bien avec la mousse. La banane à côté est par contre un peu trop ferme et n’apporte vraiment rien au dessert.
J’ai préféré le pain perdu au kaki que j’ai pu goûter, j’adore en plus la cannelle, comme toujours, c’est meilleur dans l’assiette des autres.
Bon, globalement, dîner plutôt mitigé : les plats que je n’ai pas pris étaient meilleurs que les miens, c’est bien dommage, et cela montre un manque d’homogénéité dans la réalisation. Je suis déçue, on en avait tellement parlé que je m’attendais à être époustouflée.
Je ferai sûrement une prochaine tentative, histoire de voir si c’était seulement un mauvais jour!!
Prix : environ 40 euros
Chatomat 6, rue Victor Letalle 75020 Paris